Le « coming out » … d’où sort-il?

Karoline Sylvain

Après s'être senti différent, après avoir exploré les bars, rencontré des gens, avoir vécu parfois des relations sexuelles "clandestines", avoir eu peur que les autres le sachent, avoir été réellement amoureux, et après avoir assumé sa nouvelle orientation, Marc-André, 17 ans, est prêt à sortir… à sortir du placard.

En d'autres mots, tout ceci se résume au processus communément appelé "coming out" ou "coming out of the closet". Comme l'adolescence est une période de développement et de changements tant au niveau physiologique que psychologique, il est encore moins facile pour l'adolescent(e) de se reconnaître homosexuel(le). De plus, même si l'homosexualité est de plus en plus démystifiée et acceptée, il n'en reste pas moins que cette orientation est encore stéréotypée. Ainsi, l'importance d'aborder ce sujet se justifie par le fait que la connaissance de l'homosexualité à l'adolescence et du "coming out" est encore peu étudiée (Ryan & Frappier, 1993).

D'où la nécessité en tant qu'enseignant(e)s ou intervenant(e)s de s'intéresser à cette problématique. Il sera donc important de garder en tête qu'il y a peut-être dans la classe certain(e)s adolescent(e)s s'interrogeant sur leur propre orientation sexuelle et que ces derniers auront le besoin de ne pas se sentir rejetés par leurs pairs ou leur groupe d'amis. Pour d’autres, il peut s’agir d’ami(e)s, de proches ou de parents qui viennent de s’afficher comme homosexuel(le) et qui ne savent trop comment réagir. Alors, qu'est-ce qu'au juste le "coming out" ?

Définitions

À la base, le "coming out" est un processus individuel souvent associé à l'orientation homosexuelle. En langage populaire, le "coming out" signifie révéler son homosexualité aux autres (Rench, 1990) et nous pouvons y observer deux angles, c'est-à-dire admettre à soi-même son homosexualité (s'accepter) ou déclarer son homosexualité à ses parents et ami(e)s (s'affirmer) (Herdt, 1989; Savin-Williams, 1990; De Monteflores & Schultz, 1978). C'est sous ce dernier angle, considéré étape cruciale, que l'individu pourra par la suite s'afficher selon les réactions positives ou négatives vécues ou anticipées.

Selon moi, l'un ne se fait pas sans l'autre, on s'admet à soi-même puis on se dévoile aux autres ou vice versa.

Ainsi, lorsqu'on fait un recensement des écrits depuis le début des années 70, époque de la révolution sexuelle et d'affirmation des droits des gais et lesbiennes, on constate que les définitions attribuées au "coming out" varient sensiblement. En voici quelques exemples…

En terme anthropologique, le "coming out" est décrit souvent comme un rite de passage. (Herdt 1989) Mais, si l'on considère l'angle psychosocial, les premiers écrits définissent le "coming out", "comme un «début » où l'individu s'identifie lui-même publiquement comme homosexuel en fréquentant les bars gais" (Hooker dans De Monteflores & Schultz, 1978 : 60).

D'autres auteurs, s'appliquent à dire que "c'est un processus d'identification de soi ou un processus développemental lors duquel les personnes homosexuelles reconnaissent leurs préférences sexuelles et choisissent de les intégrer dans leur vie personnelle et sociale". (De Monteflores &Schultz;, 1978 : 60)

Plus récemment, Savin-Williams (1990) mentionne que "le terme "coming out" réfère fréquemment au processus d'identification de soi comme étant gai, lesbienne ou bisexuelle" (p.30). Dans un même ordre d'idées, Rench (1990) définit "coming out" et "coming out of the closet" (sortir du placard) comme étant des termes utilisés par les lesbiennes et les hommes gais qui veulent divulguer aux autres qu'ils/elles sont homosexuel(les)s.

Donc, jusqu'à présent, il n'y a pas de consensus sur la définition exacte de cette expression. Mais, on peut en conclure que le "coming out" reste une étape importante, voire cruciale, du développement psychosocial de tout individu et ce, encore bien davantage à l’adolescence si l’on considère tous les enjeux propres à cet âge.

Les phases du « coming out »

Lorsque l'on compare les théories sur le "coming out" on constate, qu'il y a certaines étapes ou phases que l'individu franchit avant d'arriver à s'accepter, à s'affirmer et à s'afficher. Ainsi, l'individu peut traverser plusieurs phases. Par exemple ; du premier sentiment d'être différent, à la prise de conscience d'être attiré sexuellement par une personne de son propre sexe, à la négation, à l'exploration sexuelle et… jusqu'à la divulgation aux autres (De Monteflores &Schultz;, 1978 ; Coleman, 1982).

En fait, on peut résumer le processus du "coming out" par trois grandes phases : la pré-sortie, la sortie (le "coming out") et la post-sortie. Telle que le définit M. Jalbert dans sa thèse sur le processus de sortie, la pré-sortie "se caractérise chez un individu par le sentiment d'être différent des autres concernant ses intérêts et ses attirances". La sortie quant à elle "émerge à l'adolescence ou au début de la période adulte. En d'autres mots, lors des études secondaires ou au début des études collégiales. De plus, "c'est le dévoilement de son identité aux autres par l'acceptation de soi" ; c'est l'acceptation ou le rejet". En ce qui concerne la post-sortie, "elle se particularise par la recherche de la stabilité et de l'intimité chez l'individu qui a atteint une forte maturité" (Jalbert, 1998 : 12-55).

De plus, M. Jalbert nous propose une dizaine d’épisodes caractérisant la phase pré-sortie (Suis-je gai ?). Le premier est le sentiment d'être différent des autres. Ce sentiment peut durer quelques années et il se manifeste dans la première moitié de la puberté, aux environs de 9 à 13 ans (Savin-Williams, 1990). Vient ensuite l'isolement, période où l'on se sent seul au monde dans cette situation et où le taux de suicide est plus élevé. Selon un rapport (Gay Teenagers, 1989) sur le suicide et les adolescents, cité dans Walters & Phillips (1994), le taux de suicide est trois plus élevé chez l'adolescent homosexuel que chez l'adolescent hétérosexuel. Troisièmement et quatrièmement, la recherche d'information sur l'homosexualité et les attouchements sexuels. Cinquièmement, la reconnaissance de son homosexualité. Cette reconnaissance se fait soit dans la deuxième moitié de la puberté ou à la période de l'adolescence, aux environs de 13 à 17 ans (Savin-Williams, 1990). Sixièmement, la préparation du terrain pour amorcer sa sortie, souvent sous forme de test ou de questions pièges vis-à-vis son entourage. Septièmement, la recherche des pairs pour fins d'amitié. Ici, les groupes de soutien et de support moral sont d'une grande importance. Finalement, les trois derniers épisodes sont respectivement les modifications relationnelles et comportementales ; la révélation d'indices et de sous-entendus ainsi que le scénario de sortie (Jalbert, 1998).

En ce qui concerne la phase de sortie (Devenir gai), M. Jalbert nous propose six épisodes : le dévoilement de son orientation sexuelle à ses parents qui caractérise en grande partie cette phase, car la réaction de ceux-ci peut retarder ou provoquer la poursuite du coming out. Par la suite, la recherche des pairs pour la drague, le premier contact avec le milieu gai, c'est-à-dire l'exil vers le village gai et ses bars… Quatrièmement, le choc du monde gai qui peut signifier que l’individu réalise dans quoi il est impliqué autant culturellement qu’émotionnellement. Cinquièmement et non la moindre, la première relation sexuelle non clandestine. C'est enfin la période où l'individu n'a pas à se cacher pour vivre sa sexualité. Finalement, le silence des parents qui eux aussi sont confrontés à un processus d'acceptation.

Mais attention, ces épisodes et ces phases ne sont pas coulés dans le béton elles servent plutôt à une meilleure compréhension de ce que peut vivre l'adolescent(e) ou le jeune adulte lors de son "coming out".

À quel âge le « coming out » se manifeste-t-il?

À vrai dire, il n'y a pas d'âge spécifique pour faire sa sortie, se dévoiler. Ce processus peut se manifester à n'importe quel âge ; de la puberté au troisième âge. Une chose est sûre, c'est que depuis les toutes premières études faites sur le "coming out", la moyenne d'âge a diminué considérablement (Dank, 1971). À cette époque, la moyenne tournait autour de 19 ans comparativement à des études plus récentes comme celles de Troiden (1980) et de Coleman (1982) où l'âge moyen se situe près de 15-16 ans. De même que l'étude de Remafedi (1987) qui reporte à 14 ans l'âge moyen du "coming out". Ce phénomène pourrait s'expliquer par la simple et bonne raison qu'aujourd'hui la société tolère de plus en plus l'homosexualité et que les jeunes ont davantage de modèles visibles (ex : idoles, ami(e), parenté, etc…) auxquels s'identifier.

De plus, "les différences d'âge entre les garçons et les filles concernant le processus du coming out sont et ont toujours été significatives" (Herdt, 1989 : 24). Apparemment, les filles font leur sortie à un âge plus avancé que les gars (Savin-Williams, 1990). Ceci peut s’expliquer par le fait que deux adolescentes ou deux femmes exprimant leur affection soient plus enclines à être étiquetées comme des amies que des lesbiennes.

Les risques et avantages du « coming out »

En fait, les risques et avantages sont en grande partie tributaires de l'âge auquel l'individu fait sa sortie. À l'adolescence, les plus grands risques et les plus grandes craintes sont : "la peur de se faire rejeter par ses parents et la peur de se faire mettre à la porte du foyer familial", comme le décrit M. Jalbert (p.24). D'autres risques pourraient être la perte d'ami(e)s et l'isolement. À l'âge adulte, un tel dévoilement pourrait l'amener à la perte de son emploi ainsi qu'à la perte de certain(e)s ami(e)s. Mais, pour les deux groupes les risques de discrimination, de violence homophobe et d'étiquetage seront toujours présents (Jalbert, 1998).

Pour ce qui est des avantages, ils sont particulièrement importants du côté psychologique et affectif et ce, autant pour les adolescent(e)s que les adultes. Ainsi, être bien dans sa peau, avoir une plus grande estime de soi, pouvoir s'afficher, être reconnu et être accepter tel qu'on est, en plus d'être confortable avec sa sexualité sont respectivement des avantages considérables à l'épanouissement.

Il existe également des inconvénients associés à la non-divulgation qui sont tout aussi importants à considérer : une faible estime de soi, une dépendance à l'alcool ou aux drogues ainsi que des problèmes familiaux et personnels. Peuvent s’ajouter à cela des problèmes typiques à l’adolescence : l'angoisse et la perte de motivation ou de concentration à l'école entraînant une baisse dans le rendement scolaire (Ryan & Frappier, 1993), l’obligation de se retrouver dans une relation «pseudo-amoureuse » hétérosexuelle juste pour ne pas être mis à l'écart ou être victimes d'insultes désobligeantes (tapette, fifi, moumoune, etc…).

À qui le dire et comment le dire?

Majoritairement, lors du dévoilement "la personne significative est de sexe féminin" (Jalbert, 1998 : 210). Elle est souvent considérée comme la meilleure amie. Elle peut aussi bien être la mère, la tante ou la grand-mère. Il n'y a pas de bon ou mauvais choix, l'individu choisit la personne en qui il a confiance ou en qui il appréhende quelque peu sa réaction.

En fait, il n'existe pas de méthode magique sur la façon de le dire. Il arrive que le sujet soit amené sur la sellette par l'entremise d'événements médiatiques, comme des émissions de télévision ou articles de journaux axés sur l'homosexualité. L'adolescent(e) peut également tâter le terrain en élucidant l'histoire d'un ami. Ce ne sont là que des moyens simples mais il n'en reste pas moins que ce sont les réactions du confident ou de la confidente qui demeurent importantes et non la façon de le dire. Ainsi, une réaction positive, de la personne qui reçoit la confidence, peut favoriser un dévoilement plus rapide et une plus grande confiance en soi, mais une réaction négative peut ramener l'adolescent(e) ou l’adulte à une étape antérieure.

Ryan & Frappier (1993) démontrent qu'une personne-ressource ou un professionnel qui accueille favorablement la divulgation de l'orientation sexuelle d'un(e) adolescent(e), joue un rôle dans l'acceptation de sa nouvelle orientation. Peut-être serez-vous cette personne ! Si tel est le cas, comme vous le voyez, il suffit de peu chose pour être aidant…

D'un autre côté, si le ou la confidant(e) est du même sexe que l'adolescent(e) ou le jeune adulte se dévoilant, celui-ci ou celle-ci peut subir toute une gamme d'émotions et de sentiments. Comme, par exemple, se demander si, il ou elle est en amour avec ou si, il ou elle est la cause de ce dévoilement. Un certain malaise peut s'installer si ces questions ne sont pas éclaircies. Même chose pour les parents qui eux se demandent ce qu'ils ont bien pu faire pour qu'une telle situation leur arrive. Il peut donc y avoir beaucoup de confusion dans l'air… De ce fait, c’est justement en favorisant des discussions autour de ce thème que les confusions pourront s’estomper.

Conclusion

Suite à tout cela, il ne faut pas oublier qu'il appartient à chaque individu le choix de divulguer ou non son homosexualité. De même, le "coming out" n'est pas une décision qu'on prend seulement une fois dans sa vie, au contraire, les conséquences du "coming out" sont constamment présentes à chaque situation nouvelle. Ainsi, le "coming out" restera toujours une période importante dans le développement psychosexuel de l'adolescent(e) et ce autant pour celui ou celle des régions éloignées que celui ou celle des grandes villes et de même que pour les adolescent(e)s de souches ethniques différentes.

De plus, au cours de ce processus, l'adolescent(e) aura besoin de se sentir en sécurité, épauler dans sa démarche et votre rôle en tant que personne-ressource sera d'apporter une aide adéquate pour éventuellement le diriger vers des ressources. En plus, aborder de façon positive cette problématique favorisera l'ouverture d'esprit concernant l'homosexualité à l'adolescence. D'autant plus que les pistes d'interventions amèneront le groupe à se rendre compte de l'importance de respecter ses pairs ayant de près ou de loin à faire face à cette problématique.

Pistes d’interventions

Pour bien cerner les sentiments et les émotions qu'englobe le processus du "coming out" je vous propose quelques pistes d’interventions s’adressant à des étudiant(e)s de niveau secondaire du 2e cycle. Vous pourrez les adapter en fonction de la dynamique de votre groupe. Mais avant tout, votre rôle en tant qu'enseignant(e) n'est pas de faire de la relation d'aide ou d'amener un étudiant à admettre son homosexualité. Il est plutôt d'être une personne-ressource. Le sujet étant toujours délicat et tabou dans certains milieux et certaines familles, une attitude positive et respectueuse face à cette problématique seront de mise.

De plus, il serait recommandé de se référer à un article déjà paru dans Le petit magazine : "À propos de l'orientation sexuelle… " de l'édition Printemps 1996, volume 4, numéro 5 (Dorais, M. & Sansfaçon, D., 1996)

Déroulements

Objectifs

Permettre aux étudiant(e)s de comprendre le processus du "coming out" et ses enjeux à l’adolescence, en les impliquant dans des activités concrètes.

Introduction (~ 10 – 15 minutes)

* Annoncer le thème de la rencontre en inscrivant le mot "coming out" au tableau.

* Questions d'animation :

* Par la suite, présentez-leur les notions et les enjeux figurant dans le texte. En voici quelques exemples :

Activités

Deux possibilités d’activités pédagogiques s’offrent à vous : 1- Mise en situation et 2- Jeu de rôles. Vous pouvez utiliser l'une ou l'autre des ces activités dépendamment de la dynamique de votre groupe. Vous pouvez, aussi, utiliser la mise en situation comme préalable et enchaîner avec le jeu de rôle. Mais, il vous faudra prévoir le temps nécessaire. Les activités suivantes présentent une situation d'homosexualité féminine et une situation d'homosexualité masculine.

CHOIX 1 : mise en situation (20 minutes)

Tiré de l'article "À propos de l'orientation sexuelle… " Dorais, M. & Sansfaçon, D., Édition Printemps 1996, vol 4, no. 5.

"Imaginons que Lise est mon amie depuis que j'ai commencé l'école. Nous avons presque toujours été toutes les deux dans la même classe, nous habitons le même quartier, et nos parents se fréquentent. Depuis quelque temps, j'ai envie de lui dire que je suis attirée par les filles. Pas par elle nécessairement, elle est mon amie d'abord. Mais j'ai besoin de le dire à quelqu'un et il me semble qu'elle est la seule à qui je pourrais le dire. Pourtant, j'ai peur qu'elle ne veuille plus me voir. Et puis, en plus, je ne suis pas même sûre que je sois "aux filles", puisque je n'ai pas encore eu de relations sexuelles avec une fille. Qu'est-ce que je devrais faire ?"

Consignes :

* Distribuer cette mise en situation à chacun des élèves puis la lire à voix haute.

* En équipe (4-5 personnes) non mixte, permettre au groupe d’échanger sur la mise en situation proposée en suggérant quelques pistes de réflexion.

* Questions d'animation :

Plénière : (~ 10 minutes)

* Retour en groupe sur les réactions et propos des gars et des filles.

* Questions d'animation :

Conclusion : (~ 10 – 15 minutes)

Bref retour sur les enjeux principaux du processus et les éléments ressortis en classe. De plus, inviter les élèves à réfléchir et à échanger entre eux sur le "coming out" et ce, au-delà de ce cours. Et, leur remettre la liste des ressources disponibles. (ci-jointe)

CHOIX 2 : jeu de rôles (~ 10 – 15 minutes)

Comme suite à tout jeu de rôle, il sera important de se garder du temps pour un retour en groupe sur les émotions et sentiments impliqués. Ainsi, l'enseignant(e) pourra s'inspirer du texte qui précède pour appuyer ses propos. Une fois les consignes respectées, ce texte devra être lu à haute voix.

Après s'être senti différent, après avoir exploré les bars, rencontré des gens, avoir vécu parfois des relations sexuelles "clandestines", avoir eu peur que les autres le sachent, avoir été réellement amoureux, et après avoir assumé sa nouvelle orientation, Marc-André, 17 ans, est prêt à sortir… à sortir du placard.

Consignes :

* Demander à 4 personnes, garçons (au moins 1) ou filles de jouer les rôles suivants :

* L’enseignant(e) jouera le rôle de l’adolescent homosexuel étant donné la trop grande facilité à étiqueter un éventuel étudiant qui jouerait ce personnage. L'enseignant(e) sera donc cet adolescent qui décide d’annoncer son homosexualité à sa famille et son(sa) meilleur(e) ami(e).

* Distribuer, sur des fiches, le rôle de chacun des joueurs, selon les particularités énoncées plus haut.
* Accorder du temps de parole pour chacun des joueurs (~ 5 minutes)
* Le reste du groupe aura pour rôle d’observer et de noter les réactions, les mots (blessants et encourageants), les gestes, les sentiments, les attitudes non-verbales, etc…

Plénière : (~ 10 minutes)

* Tout d’abord, demander à l’observateur attitré un compte rendu verbal.
* Ensuite, demander aux participants comment ils se sont sentis.
*Troisièmement, demander au reste du groupe ce qu’ils ont retenu.

*Questions d’animation :

  1. Quels sentiments ou émotions retrouve-t-on le plus ?
  2. Croyez-vous que ces réactions, ces émotions sont plausibles ?
  3. Auriez-vous dit les choses de la même façon ou différemment ?
  4. A-t-il choisi le bon moment pour le dire ? Pourquoi ?
  5. Comment auriez-vous réagi si c’était votre cousin, votre ami ou votre frère ?- etc…

Conclusion : (~ 10 – 15 minutes)

Bref retour sur les enjeux principaux du processus et les éléments ressortis en classe. De plus, inviter les élèves à réfléchir et à échanger entre eux sur le "coming out" et ce, au-delà de ce cours. À la fin, remettre la liste des ressources disponibles. (ci-jointe)